Ô baiser ! mystérieux breuvage que les lèvres se versent comme des coupes alternées
Musset
   
D'un long baiser il a bu mon âme sur les lèvres, comme le soleil absorbe la rosée.
Lord Tennyson
 
         
 

Car j'eusse avec ferveur baisé ton noble corps

Et depuis tes pieds frais jusqu'à tes noires tresses

Déroulé le trésor des profondes caresses.
Baudelaire

   
   
Laisse-moi mordre longtemps tes tresses lourdes et noires. Quand je mordille tes cheveux élastiques et rebelles, il me semble que je mange des souvenirs.
Baudelaire
         
   

N'était, très grand trésor et tête si petite,

Que tu m'enseignes bien toute autre douceur

Tout bas par le baiser seul dans tes cheveux dite.
Mallarmé

   
Nos âmes se rencontraient, se multipliaient : il naissait une de chacun de nos baisers.
Vivant Denon
 

Encore !