Quand suspendue à mon cou qui frissonne Tu me tiens enlacé dedans tes bras lascifs, Que ton ardeur à ma bouche abandonne Ta bouche aux parfums doux, aux murmures plaintifs ; Quand l'oeil noyé, la gorge bondissante Tu tors avec le mien tout ton corps amoureux ; Quand par cent fois ta bouche frémissante Me mord... en me brûlant de baisers savoureux ; Quand ton haleine attire en toi mon âme ; |
Derbre (à voir Place Vendôme) |
Lorsque je sens mourir tous mes sens embrasés, Et que ton souffle en courant sur ma flamme Ranime mes transports, rafraîchit mes baisers ; Alors ô Neoera, quand toi seule m'inspires, Je me dis que l'amour est le dieu des empires ; Le dieu de tous les dieux, celui qui survivra !.. Au-dessus de ce dieu, s'il est déesse, Qui le voie à ses pieds et l'enchaîne sans cesse, C'est toi, ma Neoera ! J.Second |