Je l'ai vue debout sur le seuil de la porte
Elle est belle avec sa petite taille
Et ses yeux jolis comme ceux d'un paon.

Fatima, colombe des remparts
Toi aux belles et douces paroles
Je voudrais me rassasier de ton sourire...

C'est toi, aux sourcils délicieusement arqués
Aux pommettes flamboyantes
Que j'aurai voulu que le sort te destinât à moi

Belle, que je n'ai vu ta pareille que dans un Bassor
Un jour de Laid, vers une heure de l'après-midi
Là-bas, soeur, loin dans le Sahara.

Matisse

Epousée par un certain "épervier"
La belle aux jolis cils noirs
A le coeur constamment dans le chagrin

Que Dieu, Lui qui a connaissance de tout
Lui qui est le Bon et le sauveur par excellence
Veuille la délivrer de toutes les peines...

Comme la mort poursuit son oeuvre à grands pas
Au moins, ne serait-ce que dans une rencontre
Pendant Laid, ô belle, embrassons-nous

Dès que je me trouve um moment près d'elle
Ma raison s'égare et s'envole
Et ma chair se fond jusqu'à l'os
SI AMMAR BEN SAÏD BOULIFA (poète kabyle)

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