La Bien-aimée, Qu'il me baise des baisers de sa bouche. Tes amours sont plus délicieuses que le vin; l'arôme de tes parfums est exquis; ton nom est une huile qui s'épanche, c'est pourquoi les jeunes filles t'aiment. Entraine-moi sur tes pas, courons ! Le roi m'a introduite en ses appartements; tu seras notre joie et notre allégresse. Nous célébrons tes amours plus que le vin; comme on a raison de t'aimer.
Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle! Tes yeux sont des colombes, derrière ton voile, tes cheveux comme un troupeau de chèvres, ondulant sur les pentes du mont Galaad... Tes lèvres, un fil écarlate, et tes discours sont ravissants. Tes joues, des moitiés de grenade, derrière ton voile. Ton cou, la tour de David, bâtie par assises... Tes deux seins, deux faons, jumeaux d'une gazelle qui paissent parmi les lis. Tu me fais perdre le sens, ma soeur, ô fiancée, tu me fais perdre le sens par un seul de tes regards, par un anneau de ton collier ! Que ton amour a de charmes, ma soeur, ô fiancée... Tes lèvres,ô fiancée, distillent le miel vierge. Le miel et le lait sont sous ta langue; ...
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Dans les premiers temps de l'ère chrétienne, on évoquait les parents de la Vierge Marie. Ils se nommaient Sainte Anne et Saint Joachim. Un dominicain du XIIIème siècle a écrit leur histoire, Jacobus de Voragine, dans un ouvrage dont le titre est "La Légende dorée". Un artiste iconographe canadien a peint le don d'amour entre les parents de la Vierge Marie. Cette icône est bien connue des orthodoxes. -------------------------------------------------------------- H.C. Schlieper
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