F. Von Stuck
Ceindre ton front de boucles de baisers
T'enrubanner de feuilles de doigts
Nacrer tes yeux d'envies ensorcelées
Farder tes lèvres de larmes de joie...
Happer ton être l'inverser
Elixirer ta moiteur perlée
Puis t'endormir de musique-soupir
Tempête de nos ventres claquant comme les voiles
Des vaisseaux inconnus piratant nos sanglots
...Vois, ma bouche se tait
Comme l'amour crucifié
C'est encore toi la langue
Qui ouvre mes vertiges...

M.-H. Vigier

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