Horst

C'était un soir,
Soir de délire,
J'avais posé mes mains sur ta folie,
Il jaillissait de nous
Des parfums écarlates,
Des harmonies sauvages
Et des rêves subtiles.



J'ai mêlé le jour et la nuit
Et j'ai fait naître l'apocalypse
Du plus beau des matins d'ivresse.



Je glisse lentement sur ton arbre de vie,
J'accroche des fruits mûrs
Aux sommets de tes branches
Je pose des baisers toujours inassouvis
Sur l'écorce du tronc où mes désirs se penchent,
Dans ta sève je bois mille forces nouvelles
Où je puise l'espoir de voir grandir l'amour..


Francine Carlier

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