Margot Fonteyn et Rudolf Noureev dans "Pelleas et Mélisande"

Homme, dis-moi ton amour une dernière fois
Homme donne-moi ton regard
Qui me renvoie l'image de mon corps exacerbé
Homme, enferme-moi

Les nuits sont trop brèves pour mon corps inassouvi
Je t'attends encore et c'est déjà l'aurore
Et le matin s'empêtre dans les draps froissés
Une fois encore je demeure vacante
Respirant sur ta lèvre ton souffle trop calme
Toutes mes nuits sont de silence...

Volontairement captive, je te donnerai ma chair et mon sang
Je serai l'amante impudique de tes nuits
Tu seras le cri pourchassé sur mes lèvres
Dans la fièvre de tes étreintes
Tu seras la main aux doigts d'acier
Qui me force et me plie,..

Nicole Gherhardt




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