baisers de Vampire !
Les Métamorphoses du vampire de Baudelaire

La femme cependant, de sa bouche de fraise,
En se tordant ainsi qu'un serpent sur la braise,
Et pétrissant ses seins sur le fer de son busc,
laissait couler  ces mots tout imprégnés de musc :

"moi, j'ai la lèvre humide, et je sais la science
De perdre au fond d'un lit l'antique conscience. 
Je sèche tous les pleurs sur mes seins triomphants,
Et fais rire les vieux du rire des enfants.
Je remplace, pour qui me voit nue et sans voiles,
La lune, le soleil, le ciel et les étoiles !
Je suis, mon cher savant, si docte aux voluptés,
Lorsque j'étouffe un homme en mes bras redoutés,
Ou lorsque j'abandonne aux morsures mon buste,... 

Suite des métamorphoses baudelairiennes: