Mes baisers sont légers comme ces éphémères Qui caressent le soir les grands lacs transparents Et ceux de ton amant creuseront leurs ornières comme des chariots ou des socs déchirants ; |
Ils passeront sur toi comme un lourd attelage De chevaux et de boeufs aux sabots sans pitié... Hippolyte, ô ma soeur ! tourne donc ton visage, Toi, mon âme et mon coeur, mon tout et ma moitié, |
A. Menager |
Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles Pour un de ces regards charmants, baume divin, Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles Et je t'endormirai dans un rêve sans fin ! Baudelaire |