Rodin
Je ne savais que faire devant tant de beauté. Je découvrais la nudité masculine, et j'étais enchantée ! Un beau jeune homme au front couvert de boucles somnolait, il avait des lèvres si charnues, si humides, si folles... je m'approchai, traînant un petit tabouret sur lequel je montai, et je l'embrassai. Il était froid, mais je le réchauffais de ma petite langue serpentine, c'était la première fois que j'embrassais, mais je savais déjà,...

Zoé Valdès : Le néant quotidien, actes sud, pg 167




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